Splendeur et décadence du cinquième mois

Publié le par loulou

Récapitulatif de ce mois:

un début où la forme était au rendez-vous. Effectivement, quelques jours après le troisième mois, je retrouve de la vigueur et de l'intelligence. Arrivent les crampes (cure de bananes), la reconaissance de son nerf sciatique toutes les 3 heures durant le sommeil, et vers la fin du 4ème mois, bébé qui bouge! Pas toujours comme on le voudrait d'ailleurs car ces mouvements titillent la vessie de façon outrageante! Enfin, tout est correct et se prolonge sur le cinquième mois.

Deuxième écho, splendide, où nous avons confirmation qu'il s'agit d'une petite fille ce qui m'émeut au plus au point.

Bébé très vif qui donne du mal à l'échographe! et nous découvrons sa vessie, son estomac, son fémur, son cerveau... puis viennent les premières écho 3D et là comme l'a si bien dit Angelique "c'est de l'art". A la troisième image nous reconnaissons un visage et là c'est le bonheur!

 

Les jours passent (plus vite puisque ça va mieux) et une petite douleur apparaît, comme un bleu, sur le côté droit quand je me tourne dans mon lit. Soit. Le gynéco a dit: "vous n'êtes pas au bout de vos surprises" quand je lui décrivais mes petits maux quotidiens. J'en prends mon parti même si cela m'exaspère!

Et voilà que le 9 octobre, la douleur s'accentue. Je me rends le matin même à l'hôpital car je ne travaillais pas. Après avoir poirauté 45 min sur une chaise la douleur s'était estompée et ne trouvant rien de particulier on m'a renvoyée en me disant de prendre du paracétamol: "c'est peut-être un muscle un peu froissé, ou votre colon qui vous joue des tours. Le bébé va bien." Et dans l'après-midi, le paracétamol n'agissant plus, je me suis retrouvée avec une douleur fulgurante sur le côté droit qui m'a amenée à rendre tout mon déjeuner, à annuler mes patients en catastrophe, à appeler mes voisins pour qu'ils me conduisent à l'hôpital... j'avais des frissons, je me suis allongée par terre et j'ai attendu.

Un week-end complet à l'hôpital car diagnostic difficile: "on ne peut pas vous faire de scanner, vous êtes enceinte!" La chirurgienne qui passe et me dit clairement qu'il y a toujours un risque d'opérer une femme enceinte de l'appendicite. La douleur qui continue surtout quand on réalise plusieurs échos en appuyant bien là où ça fait mal!! Perf de spasfon et de paracétamol avec insomnie ++. "En gros, on vous garde en observation: si la douleur augmente c'est l'appendicite, si elle diminue c'est autre chose." Apres une ènième écho, ils finissent par repérer un fibrome à l'extérieur de la poche utérine qui se nécrobiose. "Ca arrive régulièrement chez la femme enceinte!" "C'est douloureux mais ça ne dure pas et on ne peut rien faire... Repos le temps que ça se calme... Vous êtes en libéral? reposez-vous déjà une semaine après vous verrez si vous reprenez". Et me voilà coincée chez moi avec mes efferalgans. La douleur a été présente jusqu'au mercredi puis j'ai arrêté le paracétamol le soir et j'ai bougé à partir du vendredi.

Merci de toute votre attention, vos visites, vos appels et vos messages. Nous sommes vraiment très bien entourées.On vous aime tous.

PS: Le Fibrome n° 2

Depuis que le bébé bouge, dès que je suis allongée une jolie bosse apparaît près de mon nombril. Angelique et moi la caressions avec tendresse: "oh, Kanou est là... Tu penses que c'est sa tête ou ses fesses? Peut-être un pied!" Le tout pour découvrir au cours de cette hospitalisation qu'il s'agit en fait d'un fibrome, cette fois intra-utérin collé à la paroi! On l'a bien caressé en tout cas et du coup il reste calme!!

Publié dans grossesse

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